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dimanche, 09 novembre, 2008

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Interdiction de lâcher les pigeons

Veaux, vaches, cochons, couvées ? Selon Pierre Stéphany, vers le 1er janvier 1945, les journaux (belges) rappelaient l’interdiction de lâcher les pigeons. La crainte de l'ennemi, en effet, était partout présente. Et à la même époque, à l'opposé, "La Meuse" affirmait sur trois colonnes que "Pour tuer le marché noir, il faut libérer le porc et le veau."

N'en doutons pas: même si ce n'était pas les mêmes que ceux de nos journalistes, les pigeons de 1940 attendaient tout autant la liberté que les porcs et les veaux de 1945. "Nos" 67591 prisonniers attendirent pourtant quelques mois de plus... 67591 belges détenus dans le Reich était le chiffre d'un état allemand dressé en janvier 1945 (et cité par Jacques de Launay, dans son livre La Grande Débâcle.) Six mois plus tard, fin juin, il n'en était rentré que 60526, soit un peu plus de 7000 disparus.

Les citations de Pierre Stéphany sont extraites de son livre "Des Belges très occupés 1940-1945, Editions Racine, Bruxelles, 2005, pp.386, 387 et 419. Et cet auteur est de bonne foi bien sûr, tout comme la presse de l'époque. C'est nous qui avons l'esprit mal tourné. Sorry.

Posted by bertinj at 4:31 PM
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[Silence]

Le monde des prisonniers est "très fermé"

Le monde des prisonniers est "très fermé". (Citation de Jacques PERRET, Le Caporal épinglé, Contes de Fées, p.215)

Faut-il en rire?

Larvatus prodeo

Saint-Germain ou la Négociation

Ces marins de la Royal Navy, capturés par des soldats iraniens, prisonniers médiatisés à la une, en situation de guerre, libérés en avril 2007 tout aussi médiatiquement et tout autant à la une par l'Iran, au prix d'excuses publiques, confessant leurs (vilains) péchés commis contre les fidèles de M.Ahmadinejad, autorisés à décrire leurs pénitences moyennant rémunération de leurs interviewers... Puis le silence. On ferme le dossier. Rien ne s'est passé. Rien ne se passe plus. A-t-on cauchemardé?

Et ce journaliste italien, pris en otage par les Taliban, libéré gratis pro Deo (ou pro Prodi) par les généreux jihadistes, accueilli très médiatiquement par sa fille au-joli-coup-de-rein (comme aurait écrit Homère)... Puis, le chauffeur ou l'interprète du journaliste proprement découpé. Et nouveau silence de chapelle mortuaire.

Exemples! Tout démontre que le public n'est que très mal informé, que des "choses" se passent sous le manteau.

Comme l'écrivait Francis WALDER (né Waldburger), cet officier artilleur belge, ex-prisonnier des années 40-45, Prix Goncourt en 1958, né en 1906, décédé en 1997: ...le contraste m'a saisi de tant de puissance ressentie, tant de ressources exploitées, et du peu qui s'en est manifesté à la surface du monde visible. J'en ai conclu que toute activité véritablement humaine se referme sur soi, que les combats d'hommes se déroulent dans l'ombre, que ce qui en parait finalement à la lumière et qu'on appelle victoire ou défaite n'est qu'arrangement factice, fait pour les yeux de la multitude et sans rapport avec le fond. Dés lors celui qui aime construire se doit d'agir obscurément.

C'est ce que firent sans doute, mais pour la plupart sans s'en douter, contre leur gré plus que probablement, les 70000 prisonniers pour la plupart wallons ou bruxellois francophones (plus quelques flamands se sentant belges) que "la puissance détentrice" maintint derrière les barbelés entre mai 40 et mai 45. Des exilés, au sens du Dictionnaire dicté par le Diable vers 1911 à Ambrose Bierce. Exilé: personne qui sert son pays en résidant à l'étranger, sans être pourtant ambassadeur.

Larvatus prodeo, je m'avance masqué... (Devise de Descartes)

La Chute d’Icare

La fable de la Chute d'Icare. Dédale et Icare, récit mouvementé de l'évasion de 2 prisonniers célèbres. Evasion manquée d'Icare, réfléchir aux causes de son échec.

Considérer le tableau de Pierre Bruegel au Musée d'Art Ancien de Bruxelles. Pourquoi le peintre s'est-il braqué (avec discrétion) sur l'échec d'Icare? Pourquoi une réplique de ce tableau, qui présente aussi Dédale, est-elle en général moins appréciée?Andromède, première prisonnière

Le nom du premier prisonnier théorique de l'histoire humaine, Prométhée. Ce n'est pas la nuit des temps, mais c'est très loin.

Et le nom de la première prisonnière?

Andromède, fille de Céphée le roi d'Ethiopie et de Cassiopée sa femme. La cause était entendue: Cassiopée avait prétendu que sa fille était plus belle que les Nymphes. La beauté de votre fille ne se discute pas. Le père des Nymphes, Poséidon en personne, vengea l'honneur de ses filles non pas en augmentant la beauté de ses filles, ni en enlaidissant Andromède. Il enchaîna celle-ci sur un rocher que gardait (protégeait) un serpent-crocodile-baleine (Cetus ou Léviathan), qui se trouva ainsi prisonnier autant que sa prisonnière, mais sans chaînes. Cette captive ne fut qu'une chétive victime, le héros fut le grand Persée, qui passant par là, tua le serpent-crocodile-baleine et détacha sa captive.

Les noms changent, le récit demeure, fluctuant comme Protée.

Que Persée fut bien plus honoré de sa victoire que la victime libérée, qui s'en étonnerait? Tous les acteurs de cette histoire, sauf peut-être les Nymphes, sont aujourd'hui des constellations (Comprenez: des figures illusoires de l'humanité lorsqu'elle contemple le firmament sans l'obstacle des néons des autoroutes et des villes).

Les Hébreux célébraient le vainqueur du Serpent autant que les Grecs. Ils en faisaient même leur Dieu, Yahvé: "Ce jour-là, Il châtie de son épée, dure, grande et forte, Léviathan le serpent qui s'échappe, Léviathan le serpent tortueux, il tue le dragon qui hante l'océan." (Isaïe XXVII, 1)

Et les Egyptiens l'évoquaient partout dans leur Livre des Morts et sur les murs de leurs tombeaux.

Lui le victorieux, Andromède beaucoup moins.

On finira par l'omettre tandis que Persée sera christianisé en Saint-Georges ou Saint-Michel. Quant au Serpent-Crocodile-Baleine, lui aussi pourtant "libéré" de ses devoirs de tyrannosaure protecteur, il ne lui reste plus qu'à se faire oublier.

Comme l'écrivit Hergé, au lendemain du Débarquement de Normandie: "Seigneur, libérez-nous de nos Protecteurs et protégez-nous de nos Libérateurs." Mais le père de Tintin avait ses raisons pour prier ainsi.

Posted by bertinj at 8:58 AM
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[Mémoire]

Les vivants et les morts

Les morts ne vivent plus que par les vivants. Ce mot est de Valéry, je crois. Je sais, je sais, il en est qui n'apprécieront qu'à moitié la formule, et même pas du tout. Disons alors que les morts ne vivent sur cette terre que par ce qu'en diront encore les vivants. Est-ce que tout le monde est d'accord maintenant?

Notez qu'il y a mille façon de faire vivre, il y a en parler, en faire des livres ou des films ou des pièces de théâtre, des monuments ou des stèles ou des vitraux, les évoquer sur le net, retrouver et reproduire des photos, des dessins, des objets, se rendre dans les cimetières, péleriner sur le lieu de leur sacrifice. Ainsi vivent encore les morts de Crécy ou d'Azincourt.

Il y a aussi y penser, en transmettre la mémoire aux suivants. On peut même prier pour eux, si tant est que prier est souhaiter ardemment quelque chose, ne serait-ce que souhaiter ce que les morts eux-mêmes souhaitaient avec vigueur, quand ils avaient de la vigueur.

Posted by bertinj at 8:54 AM
Edited on: dimanche, 09 novembre, 2008 9:01 AM
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[Prisonniers célèbres]

XVIème Siècle

LUDOVIC SFORZA, duc de Milan, dit LUDOVIC LE MORE (1500-1508), Celui qui n'était pas content.

En 1500, le peuple de Milan, durement opprimé par un certain Trivulce, se révolte. Les Français assiègent la ville. Le duc Ludovic, qui a profité du soulèvement populaire pour reprendre le trône, tente de quitter Milan encerclé, en se cachant parmi des mercenaires suisses. L'un d'eux cependant le trahit et le vend aux assiégeants. Livré au général français La Trémoille, il est expédié comme prisonnier en France et enfermé par le roi Louis XII au Martelet du Château de Loches (où il mourra après huit ans de captivité).

On visite encore aujourd'hui son appartement. Il en orna les murs de ses graffiti, les signant des termes "celui qui n'est pas contan" (sic).

Il avait été le mécène de Léonard de Vinci et de Bramante, entre autres artistes et savants.

Lien: www.37-online.net/chateaux/loches.html

On comprend son mécontentement, pauvre homme. Pourtant ce genre de prisonnier avait bien des consolations. Il aurait pu lire par exemple les Pensées de Marc-Aurèle (VI, 48) "Rien ne rend plus content que les images des vertus apparaissant dans les caractères de nos compagnons de vie". Après tout, Ludovic le More n'était pas totalement isolé ou tournant en rond avec d'autres prisonniers mécontents comme lui. L'empereur stoïcien avait écrit auparavant "Si tu veux éprouver de la joie, songe aux mérites de ceux qui vivent avec toi, à l'activité de l'un, à la conscience d'un autre, à la générosité d'un troisième ou à telle autre qualité."

XIXème Siècle

Louis GARNERAY, compagnon de SURCOUF, peintre du Grand Amiral de France (1783-1857)

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Ce parisien venait d'une famille de peintres, les GARNEREY. Il changea l'orthographe de son nom et devint GARNERAY. Il s'engage à 13 ans dans la marine grâce à la recommandation d'un oncle capitaine. Il va vivre une vraie vie de marin jusqu'à sa capture par les Anglais. En 1806, ceux-ci le débarquent sur les pontons en rade de Portsmouth. Il y restera 8 ans (jusqu'à sa libération par la fin de la guerre) jusqu'en 1814.

Son livre "Mes Pontons" (ou Un Corsaire au Bagne) est fameux, tout comme ses autres livres et ses tableaux de marine.

Lien : Prisonniers des Pontons anglais pendant les Guerres napoléoniennes 

XXème Siècle

Iakov DJOUGACHVILI, le fils de STALINE (1903-1944)

Dans une lettre clandestine datée du 12 septembre 1943, un officier belge prisonnier à Prenzlau (Oflag II-A) évoque l’arrivée de compatriotes venant du camp de représailles de Lübeck. Ils « n'apportent guère de nouvelles. Les représailles ne consistaient qu'en une nourriture un peu plus serrée, mais le moral y était excellent car ils étaient en contact avec des Français, des Yougoslaves et des Polonais. C'est aussi là que le fils de Staline, se trouvait au début. ». Au début de quoi ? Cette dernière phrase laisse entendre qu’il n’était plus à Lübeck en septembre 1943. A Lübeck, se trouvait aussi le fils de Léon BLUM

Né en 1903, Iakov (Iacha) DJOUGAVICHLI était le fils aîné de STALINE et de sa première femme, Ekaterina (Kato) SVANIDZE. Après la mort de la mère en 1907, STALINE ne s’entendit pas avec le fils. En raison de la très grande dureté de son père envers lui, Iakov aurait tenté plus tard de se suicider une première fois avec une arme à feu. Mais il survécut. STALINE déclara simplement : « Il ne peut même pas tirer droit. » Iakov servit toutefois dans l’Armée rouge où il fût lieutenant.

Pris par les Allemands en juillet 1941 en des circonstances qui n’ont pas été élucidées, il ne connut plus la liberté.

On veut bien écouter les "leçons de courage" que donnaient les vétérans de 40-45 aux jeunes dans les écoles des Rouges, rappelant qu'il faut être "prêt à défendre sa patrie ». Mais on constate en même temps qu’il y eut dans ces leçons peu d'allusions à l'Ukase 227 signé par Staline en août 1942 (*), qui interdisait à tout soldat soviétique de faire un pas en arrière. Tout soldat soviétique qui se rendait, et donc tout prisonnier soviétique, était considéré comme traître.

En juillet 1943, STALINE refusa avec logique d’échanger son fils contre le Maréchal PAULUS, le vaincu de Stalingrad capturé par les Rouges (A Friedrich PAULUS, HITLER avait aussi implicitement interdit de se rendre en le nommant Feld-Maréchal le 30 janvier 1942, ce qui n’empêcha pas sa défection ). STALINE aurait biaisé en déclarant : « Un lieutenant ne vaut pas un maréchal… ». Certes ! D’après d’autres, le Petit Père des Peuples aurait aussi affirmé : « Je n’ai pas de fils.» Il reste qu’en vertu de ses propres dispositions répressives contre les prisonniers russes considérés comme des traîtres et comme exposant leurs familles à des représailles, STALINE fit encore arrêter quelque temps la jeune femme de son fils.

Après Lübeck, Iakov fut envoyé à Sachsenhausen, ce qui n’était certainement pas un traitement de faveur. Un rapport officiel indiqua qu’en 1944, à Sachsenhausen, Iakov s’était suicidé en se jetant contre des barbelés électrifiés du camp. Les circonstances exactes de ce suicide sont également obscures, la thèse du suicide n’est cependant guère controversée.

Friedrich PAULUS (envoyé à Nuremberg par les Russes sous le pseudonyme de SATRAP) accepta en 1945 de témoigner au fameux procès des criminels de guerre nazis. Il fut, quant à lui, fut libéré en 1953, 2 ans avt les autres combattants allemands de Stalingrad. Il n’en obtint que le mépris de ses compatriotes et de ses soldats. Il mourut dans son lit en 1957 à 67 ans

D’après Milan Kundera, De l’insoutenable Légèreté de l’être, 1984 (Nesnesitelna lehkost byti, en tchèque, 1982), « Sur le plateau de cette balance qui monte pitoyablement, soulevé par l'infinie légèreté d'un monde devenu sans dimensions », un seul personnage osa ouvertement y jeter son corps pour empêcher cette ascension : le fils de Staline qui a donné sa vie « pour de la merde ». Le fils de Staline, Iakov Djougavichli (Iacha) était prisonnier dans un camp allemand avec des officiers anglais (à Sachsenhausen ? Vraiment ?) qui voulaient qu’il nettoye les latrines comme tout le monde. Ne supportant pas l'humiliation, et n'ayant pu obtenir audience du commandant du camp, il se suicida. Kundera : « Si le fils de Dieu (comprenons « le fils de Staline ») peut être jugé pour de la merde, l'existence humaine perd ses dimensions et devient d'une insoutenable légèreté. Alors le fils de Staline s'élance vers les barbelés électrifiés pour y jeter son corps comme sur le plateau d'une balance qui monte pitoyablement… »Cette interprétation de Kundera n’est pas établie. Il s’en faut.


(*) Que l’URSS n’ait pas adhéré à la Convention de Genève de 1929 au sujet des Prisonniers de Guerre fut un immense drame tant pour les Allemands que pour les Rouges. Le fait ne freina pas la frénésie d’Hitler, lorsqu’il se dressa par traîtrise contre l’URSS, exposant ainsi ses propres soldats à la vindicte certaine d’un ennemi sans scrupules. L’ukase stalinien d’août 1942 confirmait les abstentions de 1929 ; il coûta la vie à 13 500 soldats soviétiques, rien qu’à Stalingrad, et décréta la formation de "bataillons disciplinaires", envoyés en première ligne de front et surveillés à l'arrière par des sections du NKVD exécutant les ordres de fusillade avec zèle. Des centaines de milliers d'"ennemis du peuple" ne méritant alors plus que d'être exécutés, ou d’être envoyés purger leur peine dans les camps du Goulag dès leur retour dans l’obédience communiste... Les prisonniers russes « délivrés » à Parchim et ailleurs en contrepartie des prisonniers occidentaux « libérés » par les Soviets, n’étaient pas très enthousiastes à l’idée de rejoindre leurs anciens camarades. La fidélité à la patrie soviétique n’empêcha pas non plus les 50 000 "Hiwis" (Hilfswillige), auxiliaires volontaires d’aller se battre du côté allemand, de même que les "Vlassovtsy", du nom du général Vlassov, passés, dès 1941, avec armes et bagages du côté hitlérien, dans l'espoir de libérer la Russie du bolchevisme. Ajoutons les Cosaques, dont une partie, encore traumatisée par la "décosaquisation" des années 1930, n'hésita pas longtemps entre les deux camps en 1941-1942. Comment en vouloir aux Lettons, aux Polonais qui voudraient reléguer ou relèguent effectivement tel ou tel monument érigé aux inconditionnels de Staline plutôt qu’à la gloire de la Russie? On pense à d’autres statues trônant encore dans certaines autres capitales, à la Karlsplatz de Vienne par exemple. Se souvenir enfin que la victoire de l’Union soviétique n'appartînt pas qu'aux Russes. Des bataillons entiers de Kirghizes, de Kazakhs, des Tadjiks, maîtrisant encore très mal le russe, étaient envoyés stopper l'ennemi nazi sur le front de Stalingrad ; tout comme des Caucasiens, (Karatchaïs, Ingouches, Tchétchènes, Balkars) qui furent à leur retour "récompensés" par la déportation. Comment oublie-t-on enfin cette autre phrase de Staline : "Nos soldats ne défendent pas une ville vide", sans penser aux familles vivant sous des tapis de bombes, dans l'interdiction d'être évacuées de Stalingrad, la ville de Staline.?
Posted by bertinj at 8:22 AM
Edited on: dimanche, 09 novembre, 2008 8:41 AM
Categories: L'Histoire

samedi, 08 novembre, 2008

[1942]

20-jan Allemagne, Wannsee Conférence secrète de Wannsee (extermination des Juifs)
M.Ferro,Questions s/la 2e Guerre Mondiale

04-mar France, Paris Bombardement de Paris

17-avr Allemagne, Königstein Evasion du Général français GIRAUD vers France via Genève - Fureur des Allemands - Sa tête est mise à prix (100.000 RM) - Toute complicité entraîne la mort - Retombées sur les PG, Français surtout.

27-mai Tchécoslovaquie, Prague Attentat contre HEYDRICH
Ferro, p.187

21-juin Afrique, Tobrouk Prise de Tobrouk par ROMMEL

27-juin  
Hitler: "J'ordonne que l'on fasse immédiatement le nécessaire pour que l'influence de Degrelle soit déterminante dans le choix des prisonniers belges qui doivent être libérés. Il va sans dire que ceux qui exposent leur vie pour l'Europe de demain doivent avoir par priorité l'audience du Reich. J'ajoute que jusqu'ici nous avons eu beaucoup trop d'égard pour les réactionnaires belges. Ce fut une erreur de ne pas emmener le roi Léopold en captivité et de lui avoir permis de rester en Belgique, par courtoisie envers ses intercesseurs italiens. Si le roi des Belges n'est pas une lumière, c'est en revanche un homme très intriguant..."
Hitler,Libres propos sur la guerre & la paix, pp.174-175 - V.ég.M.FERRO, Questions s/la 2e Guerre M.,p.105

03-juil Afrique, El Alamein ROMMEL à El Alamein

19-août France, Dieppe Echec du débarquement canadien

12-sept URSS, Stalingrad Pression et assaut des Allemands sur Stalingrad

23-oct Afrique, El Alamein Début de l'offensive anglaise à El Alamein
Ferro, p.188

07-nov Gibraltar GIRAUD "passe" à Gibraltar. De là il ira en Afrique du Nord

08-nov Afrique Opération "Torch"- Débarquement allié en Afrique du Nord (Casablanca, Oran & Alger)
Ferro, p.188

11-nov France Invasion de la zone Non-o (non-occupée ou libre)

13-nov Afrique, Tobrouk
Les Anglais reprennent Tobrouk

27-nov France, Toulon Sabordage de la flotte française

24-dec Afrique, Alger Assassinat de l'Amiral DARLAN. GIRAUD lui succède. Il est soutenu par Roosevelt

1941 <- | -> 1943

Posted by bertinj at 6:23 PM
Edited on: dimanche, 09 novembre, 2008 9:02 AM
Categories: L'Histoire

OFLAG II A Prenzlau | 1943

JACOBY : Derrière les Barbelés, 1940-1945

La séparation des officiers d'active et de réserve

(...) L'Oflag de Prenzlau ne compte plus, depuis le mois de juin 1943, que 2780 officers de l'active et environ 300 soldats belges de corvée. Tous les officiers de réserve ont été réunis à Fishbeck.

Posted by bertinj at 12:13 PM
Edited on: samedi, 08 novembre, 2008 3:25 PM
Categories: L'Histoire, Oflag II A Prenzlau

OFLAG II A Prenzlau | 1940

GABRIEL, Jean : Le Cauchemar de la Captivité. (inédit) in "La Belgique Militaire"

La grande loterie

Du fait de la capitulation du 28 mai 1940, notre armée était à la merci d'un envahisseur en marche vers la côte et, croyait-il, vers l'Angleterre.

Certaines unités furent démobilisées sur place. D'autres furent solidement encadrées et acheminées vers l'Est. Cela dépendait du secteur d'attaque allemand dans lequel elles se trouvaient, et, peut-être, de l'humeur du général commandant le secteur. Ainsi, au lendemain de capitulation, des officiers, des sous-officiers, des soldats belges rentrèrent chez eux sans encombre, tandis que d'autres, pris dans une véritable nasse, étaient embarqués dans des camions, dans des wagons, dans des péniches même, pour se retrouver, dès le début de juin, dans des camps d'Allemagne, derrière des barbelés, sous la surveillance de sentinelles armées, juchées sur des miradors.

Mus par un besoin atavique de diviser, les Allemands classèrent les prisonniers belges en militaires d'active et de réserve, en officiers, sous-officiers et soldats, en Flamands et Wallons. Ceci fait, ils envoyèrent tous les officiers d'active et les officiers de réserve wallons dans des Oflags (camps pour officiers) et les militaires subalternes wallons dans des Stalags (camps de base). A des exceptions près, ils renvoyèrent les autres militaires belges dans leurs foyers. Plus tard, ils parachevèrent leur classement en regroupant les officiers d'active à Prenzlau, non loin de Szczecin qui s'appelait alors Stettin, sur le terroitoire de la Pologne actuelle, et les officiers de réserve à Fischbeck, proche de Lübeck.

En application de la Convention de Genève.

Bon gré mal gré, sous-officiers et soldats prisonniers furent mis au travail dans les divers secteurs de l'économie allemande. Si certains se concilièrent les bonnes grâces d'une fermière au coeur d'amadou, la plupart furent durement traités. Les plus malchanceux furent sans doute ceux qu'on affecta aux mines, aux installations portuaires et, bien sûr, aux usines d'armements, cibles privilégiées des aviations alliées.

En application de la Convention de Genève à quoi notre pays avait, grâce à Dieu, adhéré, les officiers ne pouvaient pas être contraints au travail et, de ce fait, ne devaient pas contribuer à l'effort de guerre d'une nation qu'ils abhorraient. Dans l'ensemble, ils connurent une longue inactivité et une tranquillité relative, à condition de demeurer dans le périmètre de l'Oflag, de respecter quelques consignes élémentaires, de se plier à d'interminables appels et à des fouilles vexatoires. Mais, qu'on ne s'y trompe pas ! Un être vigoureux et sain, condamné à l'oisivité dans un étroit espace, pour une période dont il n'aperçoit pas la fin, devient un fauve en cage menacé de dépression ou d'un coup de folie.

Le corps et le coeur.

Les premiers mois de la captivité furent épouvantables. Beaucoup d'entre nous passèrent la nuit sous des tentes crevées ou à la belle étoile. En fait de lieux d'aisance, une fosse surplombée par une poutre. Une nourriture infecte et pas de tabac. Aucune nouvelle des familles éparpillées par l'exode. Et, alentour, la joie méchante d'une population que grisaient les succès fulgurants du Reich.

Posted by bertinj at 12:08 PM
Edited on: samedi, 08 novembre, 2008 3:25 PM
Categories: L'Histoire, Oflag II A Prenzlau

OFLAG VIII C Juliusburg | 1940

Les Prisonniers belges de l'Oflag de Juliusburg : Première fournée

Correspondance et notes du Lieutenant Raymond TASSIER;

Témoignage du Sous-Lieutenant Jean CHARLES, lettre du 9/10/2003

Partie de KALMHOUT (Belgique, Province d'ANVERS, au nord d'ANVERS, près de BRASSCHAAT) le 28 mai, une première fournée d'à peu près 400 Belges arriva à JULIUSBURG dés le 5 juin 1940. Auparavant ils avaient séjourner brièvement au camp de passage (Dulag) de BOCHOLT. De BOCHOLT, ils furent acheminés en chemin de fer (wagons voyageurs de 3e classe), via WESEL -ESSEN - DORTMUND - HALLE - KASSEL - LEIPZIG - DRESDE et BRESLAU, auj.WROCLAW. Ce voyage dura environ 36 heures ( de l'embarquement le 3 juin à 14H30 au débarquement le 5 juin à 2H00 du matin). A l'arrivée, les voyageurs subirent encore une demie heure de marche et terminèrent la nuit dans le " futur " réfectoire : une grande salle garnie de tables et de bancs. Ils achevèrent la nuit sur le plancher, jusqu'à 6H00 du matin.

Source : Sous-Lieutenant Jean CHARLES

Cette photo a été prise dans ce réfectoire de l'Oflag VIII-C où dormèrent péniblement les premiers arrivants belges à Juliusburg. L'image date probablement de 1941 et montre des officiers belges de la seconde fournée. On distingue, à gauche, au premier rang, le col romain d'un aumônier. Au fond du réfectoire, on aperçoit un tableau noir avec une ordre de passage " à la photo ".

Après un séjour de deux mois à JULIUSBURG, la première fournée, dont faisait partie notre témoin R.TASSIER, fut expédiée à l'Oflag III-B (TIBOR, auj.CYBORG) le 9 août 1940.

Restèrent alors à JULIUSBURG une vingtaine de soldats belges (astreignables à divers travaux et que les Allemands appelaient des " Ordonnanzen ") et 4 ou 5 aumôniers militaires français (dont un israëlite). Ces aumôniers furent, dans la suite, rapatriés ou envoyés dans un autre camp.

Les Prisonniers belges de l'Oflag de Juliusburg : Seconde fournée

Témoignage du Sous-Lieutenant Jean CHARLES, lettre du 9/10/2003

Notes biographiques du Sous-Lieutenant Paul HERMAND

Une deuxième fournée d'environ 400 officiers belges parvint à JULIUSBURG, entre fin septembre et le 13 octobre 1940. Cet "arrivage " provenait de HAMMERSTEIN (lequel Stalag avait hébergé ces officiers malgré son statut nominal de camp réservé à des soldats). Les nouveaux avaient voyagé par NEUSTETTIN, JASTROW, SCHNEIDEMÜHL, POSEN (auj.POSNAN).

En décembre 1940, les Allemands renvoyèrent en Belgique les officiers de réserve flamands, à la grande satisfaction des libérés, mais aussi au grand dam, on le comprendra, des officiers d'active non-libérés, un peu jaloux certes, mais aussi compréhensifs de la joie des élus. La photo ci-après représente très probablement les Flamands qui purent rejoindre ainsi la Belgique. Elle date donc de décembre 1940 au plus tard. Le groupe pose devant l'entrée principale de l'établissement hébergeant l'Oflag VII-C (Amalienstift).

Source : Jacques STEYAERT, fils du Lieutenant Albert STEYAERT

Les autres Belges de la 2ème fournée pour la plupart séjournèrent à JULIUSBURG jusqu'en septembre 1941. Après le départ des Flamands libérés, l'Oflag VIII-C compta environ 470 prisonniers de guerre : 323 officiers belges, 84 ordonnances belges, sous-officiers ou soldats, plus 65 Hollandais de l'Armée d'Indonésie (Koninkllijk nederlands-indisch Leger, K.N.I.L. en abrégé.), venus d'abord complèter l'effectif du camp, mais renvoyés ensuite (printemps 41) dans un autre camp pour être remplacés encore une fois par des officiers belges venus de PRENZLAU cette fois.

Ci-dessous une photo des Hollandais. De sang-mêlé souvent, ces prisonniers témoignèrent d'un excellent esprit de résistance à l'épreuve. La photo montre que certains prisonniers étaient admis à la baignade à proximité du camp (mais tous n'eurent pas cette aubaine). On voit le bâtiment de l'Oflag se profiler derrière le groupe photographié.

Source : Sous-Lieutenant Jean CHARLES

Quant aux officiers belges restés à JULIUSBURG, ils y demeurèrent jusqu'en août 1942. A ce moment là, ils furent dirigés sur HAMBOURG (Fischbeck, Oflag X-D) et ensuite, pour ceux de l'active, sur PRENZLAU (Oflag II-A).

En voici 4 posant devant la porte principale (comme les Flamands ci-dessus). Remarquons le pantalon marqué au bas du signe " KG " (Kriegsgefangen).

Source : Sous-Lieutenant Jean CHARLES

Debout, de gauche à droite, les SLT d'active VAN THOUROUT Albert, 98AG, LEURQUIN Georges, 96AG, et FLAMENT Fidèle, 96AG

Assis et exhibant l'inscription " Kgf. " sur le pantalon de son camarade, le SLT d'active DE RYCKER Paul, de la 98AG. La photo est prise devant la même porte que celle des officiers flamands ci-dessus.

On note la jeunesse de ces prisonniers.

"En wallon de Charleroi, djone.nesse a malvô (Jeunesse gaspillée)"

Titre d'un livre de Willy Bal

Posted by bertinj at 12:04 PM
Edited on: samedi, 08 novembre, 2008 3:25 PM
Categories: L'Histoire, Oflag VIII C Juliusburg

[1939]

01-sept Pologne L'Allemagne déclenche la guerre en envahissant la Pologne;
Campagne de Pologne du 1 au 27 sept.
www.herodote.net

03-sept   Déclaration de guerre par l'Angleterre, suivie par la France
(Déclarations de guerre britannique et française à l'Allemagne).
Neutralité des Etats-Unis. Non-belligérance italienne.
www.herodote.net

17-sept Pologne Entrée des troupes soviétiques en Pologne orientale.

28-sept Pologne Traité germano-soviétique de partage de la Pologne.

30-sept Finlande Attaque soviétique de la Finlande.
www.herodote.net

oct/nov France Opération française dans la Sarre.

-> 1940 

Posted by bertinj at 11:52 AM
Edited on: dimanche, 09 novembre, 2008 9:02 AM
Categories: L'Histoire

[1945]

31-jan Belgique Echec définitif de l'Offensive v.Rundstedt (Pertes: All: 90 000 h. dt 13 000 morts; US:77 000 h. dt 8 600 morts)

04-fev URSS Début de la conférence de YALTA (jusqu'au 11/2/45)
Ferro

11-fev URSS Fin de la conférence de YALTA
Ferro

14-fev Allemagne, Dresde Opération "Thunderclap" - Bombardement de Dresde - 35.000 morts

14-fev Hongrie, Budapest Chute de Budapest (note EF, à vérifier). Le siège de Budapest a commencé le 26/12/44 
Eug. Frings

16-mar Autriche L'Armée Rouge (Front Est) atteint la frontière autrichienne

06-avr Pacifique, Japon Bataille d'Okinawa (6 et 7 avril)

12-avr USA Mort du Président Roosevelt

28-avr Italie Capitulation des troupes allemandes en Italie

30-avr Allemagne, Berlin Suicide de Hitler

02-mai Allemagne, Berlin Capitulation de Berlin

08-mai  
Dernier jour de guerre - Capitulation de l'Allemagne - Jour V - La Guerre perdure avec le Japon.

09-mai  
Premier jour de la paix sur le front européen

06-août Japon, Hiroshima 1ère bombe atomique

09-août Japon, Nagasaki 2ème bombe atomique

1944 <- |

Posted by bertinj at 11:44 AM
Edited on: dimanche, 09 novembre, 2008 9:02 AM
Categories: L'Histoire

[1944]

17-jan Pologne Les Russes sont à Varsovie
Col.Paulet in Belg.mil.9/1977

06-juin France Jour du Débarquement en Normandie - Opération Overlord

07-juin Belgique Le roi Léopold III est brusquement transféré en Allemagne (Certains parlent de "fuite")
Comte Capelle

12-juin Angleterre Premiers bombardements de Londres par des V1

23-juin URSS Le territoire soviétique est entièrement libéré

20-juil Allemagne Attentat manqué c/ Hitler à Rastenburg (Prusse or.,auj.Retrzyn, Pol.)
(1) -> répercussions sur les PG
(2) Christophe R., Les Flammes du Purg., ch.IX

25-août France, Paris Libération de Paris
Ferro

04-sept Belgique Anvers libérée.

05-sept Belgique Bruxelles libérée.

17-sept Pays-Bas Bataille d'Arnhem, défaîte alliée (du 17-> 25/09)

14-oct Allemagne Le maréchal ROMMEL est "suicidé" sur ordre d'Hitler -> Funérailles nationales

16-dec Belgique Début de l'Offensive v.Rundstedt dans les Ardennes (250 000 hommes, soit + de 30 Divisions, dt 11 de Panzers et 14/15 d'inf. motorisée). Percée -> 5 km de la Meuse à l'Est de Dinant).

26-dec Hongrie, Budapest Début du siège de Budapest (fin 14/2/45)
Ferro

1943 <- | -> 1945

Posted by bertinj at 11:43 AM
Edited on: dimanche, 09 novembre, 2008 9:03 AM
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[1943]

31-jan URSS, Stalingrad Capitulation allemande et reddition du Maréchal von Paulus à Stalingrad
Fabribeckers,p.144

02-fev URSS, Stalingrad Les Journaux allemands: Stalingrad ist gefallen -Oui, mais pas comme le voulait Hitler.
Presse all.

 
07-mai Afrique Les Alliés s'emparent de Tunis (ou 13 mai, selon Ferro, p.188)
Ferro, p.188

12-mai Afrique Fin de la guerre en Afrique, avec la reddition du Général von Arnim et du Maréchal italien Messe

10-juil Italie Débarquement allié en Sicile

25-juil Italie MUSSOLINI est renvoyé par le roi d'Italie. Gouvernement BADOGLIO.

03-sept Italie Armistice italien

1942 <- | -> 1944

Posted by bertinj at 11:39 AM
Edited on: dimanche, 09 novembre, 2008 9:03 AM
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[1941]

22-juin

Hitler déclare la guerre à Staline et attaque
06-dec
Belgique, Bruxelles
Remariage de Léopold III

"Le roi Léopold III s'est marié avec Mlle Mary Lilian BAELS, fille de Monsieur le Ministre BAELS. Le mariage civil et religieux a eu lieu au Château Royal de Laeken. Ce mariage intéresse uniquement la vie privée du Roi et ne produira aucun effet de droit public."
(Info transmise à l'Armée par le LtGén.KEYAETRS)
07-dec
Pacifique, Hawaii
Pearl Harbor.
Ferro, p.186

1940 <- | -> 1942

Posted by bertinj at 11:34 AM
Edited on: dimanche, 09 novembre, 2008 9:02 AM
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samedi, 01 novembre, 2008

1940

16-fev Norvège Début des hostilités "en Norvège"

10-mai Belgique, Hollande, Luxembourg Opération "Sichelschnitt" (coup de faucille): attaque surprise contre la Hollande, le Luxembourg, la Belgique et la France.
Warum Krieg? Scheisskrieg! Krieg gross malheur!
www.herodote.net

10-mai Angleterre Churchill devient Premier Ministre
www.herodote.net

15-mai Hollande (Le matin) L'armée hollandaise se rend.

27-mai Belgique
Capitulation belge(Signature Gén. DEROUSSEAUX devant Gén.von PAULUS)
(1) Observation de l'ex-PG.Julien GOENS
(2) cfr Stalingrad 31/1/43


10-juin   L'Italie déclare la guerre à la France et à la Grande-Bretagne.

16-juin France L'armée allemande franchit la Loire

17-juin France Discours du Maréchal Pétain
www.herodote.net

18-juin Angleterre, Londres France BBC 22H00 - La BBC diffuse l'Appel de De Gaulle à continuer la guerre.
www.herodote.net

22-juin France, Compiègne 18H50 -Armistice signée France/Allemagne - France coupée en zone occupée et zone non occupée (nono)

07-sept Angleterre Nouvelle tactique allemande c/ l'Angleterre : bombardement systématique des villes dans l'espoir d'abattre le moral des Anglais. Le Blitz frappe en premier lieu les quartiers populaires de l'East End de Londres.

15-sept Angleterre Blitz sur l'Angleterre : jusqu'au 10 mai 1941, les bombardiers all. interviennent toutes les nuits et systématiquement par vagues de 150 à 200 appareils à chaque fois.

12-oct Angleterre Hitler reconnaît s/échec dvt la chasse angl.& renonce à s/projet d'invasion de la GB. Mais le Blitz continue.

18-oct Allemagne Berchtesgaden: visite secrète à Hitler de la princesse héritière Marie-José d'Italie, soeur de Léopold III et mandatée par celui-ci. Elle demande  à Hitler un entretien pour son frère. Hitler d'accord (v.19-nov-40)
de Launay, La Belgique à l'heure allemande

24-oct France, Montoire Gare de Montoire-s/Loir (Vendômois) : rencontre Pétain-Hitler, sous l'égide de Pierre Laval

14-nov Angleterre Coventry : le raid le plus violent du Blitz  (nuit du 14 au 15 novembre)

19-nov Allemagne Berchtesgaden: visite privée de Léopold III à Hitler. Durée de l'entretien: 2h40. Sujets: ravitaillement de la pop.belge, libération des prisonniers.
Capelle

1939 <- | -> 1941

Posted by bertinj at 6:02 PM
Edited on: samedi, 08 novembre, 2008 6:28 PM
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